mercredi 11 juin 2014

Radiochirurgie sans hospitalisation

le système de radiochirurgie robotisé
La radiochirurgie ou stéréo radiothérapie est une technique utilisée par les neurochirurgiens ou les radiothérapeutes. C'est une technique non invasive permettant de traiter des malformations artério-veineuses, des tumeurs bénignes (neurinome de l'acoustique, méningiomes, adénomes hypophysaires) le plus souvent, ou plus rarement des cancers (métastases cérébrales surtout, plus rarement gliomes) sans avoir recours au geste chirurgical. Elle consiste à irradier une zone du cerveau de manière très précise, cette irradiation se faisant dans des conditions dites stéréotaxiques. Cette technique opérée à l'aide d'un irradiateur spécialisé (accélérateur linéaire ou multiples sources de cobalt 60) ou de collimateurs additionnels sur un accélérateur linéaire traditionnel permet de traiter des cibles de petite taille (typiquement de diamètre inférieur à 3 cm), mais aussi d'effectuer des traitements dits « fonctionnels ». Elle diffère de la radiothérapie traditionnelle, tout d'abord par le mode de repérage stéréotaxique propre à la neurochirurgie mais surtout par le fait que, le plus souvent, le but n'est pas un effet différentiel (la radiothérapie traditionnelle utilise le fractionnement de la dose pour permettre la réparation des tissus sains) mais une nécrose localisée du tissu nerveux ou une artérite permettant de boucher une malformation artérioveineuse. Historiquement, elle a été rendue possible par différents dispositifs : multiples sources de cobalt 60 convergentes (Gamma Knife de Leksell), arcthérapie convergente (système dit « de Betti »), protonthérapie (Kjellberg)… De nos jours les systèmes les plus répandus sont le Gamma Knife et le Novalis (qui utilise un accélérateur spécialisé). Actuellement, cette technique reste peu répandue car elle nécessite un niveau d'investissement important par les centres désireux de s'équiper et qu'il faut donc disposer d'une « clientèle » suffisante pour ces indications relativement limitées pour pouvoir amortir le matériel et son entretien.
Il ne faut pas confondre avec l'appareil de stéréotaxie « corps entier » appelé Cyberknife qui est un accélérateur monté sur un robot industriel et qui est guidé en temps réel par un dispositif de scopie radiologique. Dans ce cas, le but biologique est le même que la radiothérapie classique à ceci près que le nombre de séances est réduit mais les séances sont particulièrement longues.

Le Système de radiochirurgie robotisé se distingue par une très grande précision de ciblage des tumeurs, notamment mobiles, et la réduction des effets secondaires. Sa précision inférieure au millimètre permet de traiter toutes les lésions, même les plus difficiles d’accès, tout en épargnant les organes sains environnants. il permet de délivrer moins de séances (de 1 à 5) qu’un équipement de radiothérapie classique. Délivrer de plus fortes doses de rayons en un nombre de sessions plus réduit s’appelle l’hypofractionnement. La radiothérapie va évoluer vers un hypofractionnement pour certaines pathologies.



les patients ne sont jamais hospitalisés pour leur traitement qui dure de 20 à 25 minutes en moyenne. Non invasive, délivrée en une ou quelques séances, ce type de radiothérapie minimise l’exposition des tissus sains, mêmes très proches du rayonnement. Elle permet de traiter ou de retraiter de façon radicale des tumeurs inaccessibles à la chirurgie classique ou trop proches d’organes sensibles.

Un grand espoir pour les patients atteints de cancer en Algérie, peut-être les cliniques privées saisiront cette opportunité au bonheur de nos malades ?

Source : wikipedia /institut de radiochirurgie hartmann


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