dimanche 27 janvier 2013

Les bienfaits de l’orge - 1er partie -

L’orge est une céréale de la même famille que le blé et l’avoine, il contient toutes les variantes de la vitamine E, pour un total d’environ 75 mg/kg. 
Parmi ces divers composés, la plus grande proportion, environ 80 % est constituée de Tocotriénols ; des antioxydants très puissants (une forme de vitamine E). 
Une vaste littérature scientifique sur les effets des Tocotriénols indique que plusieurs études chez l’humain lui ont attribué une capacité d’inhiber la prolifération de cellules cancéreuses, principalement celles du sein et du colon. Des études chez l’animal ont observé un effet neuroprotecteur même en très petite quantité, et cette molécule est vue comme prometteuse pour la protection des cellules cérébrales humaines.
 Enfin, des études chez l’humain et l’animal ont démontré un effet hypocholestérolémiant -il diminue le taux sanguin de cholestérol -


l'effet de satiété
 
La consommation d’orge, que ce soit sous sa forme entière ou de farine, a été associée à un sentiment de satiété plus élevé une heure et demie après le repas, en comparaison avec une quantité équivalente de pain blanc à base de blé. 
Cette propriété peut rendre l’orge intéressante pour les personnes qui recherchent des repas légers et rassasiants et peuvent l'accompagné de légumes assaisonné à l'huile d'olive et au citron ( deux puissants antioxydants contre les cellules cancéreuses ).

 Fonction intestinale
 
Les médecins et chercheurs ont observé que la consommation d’une diète contenant de l’orge augmentait le volume des selles; ils rappellent également qu’il y aurait une relation entre un volume de selles plus élevé et une diminution du risque de cancer du côlon. Cette propriété est l’une des caractéristiques notables des aliments riches en fibres alimentaires. 
L’orge fait partie de l’alimentation humaine depuis plusieurs milliers d’années, bien qu’elle soit relativement peu consommée dans notre quotidien.Dans les pays asiatiques, comme le Japon et la Corée, on consomme aussi une boisson faite à base de feuilles de thé et de grains d’orge. Sous forme de grains, on retrouve notamment l’orge mondé, dont la première enveloppe extérieure a été retirée, mais qui conserve le son et le germe. On retrouve aussi l’orge perlé, dont les grains ont subi de multiples abrasions et perdu le germe ainsi qu’une plus grande couche extérieure, et avec lequel on peut faire des farines. 
L’orge mondé est plus nutritif, car il a conservé la plus grande partie de ses nutriments.
On connaît également la confiserie nommée « sucre d’orge » : sa fabrication traditionnelle se faisait en mélangeant du sucre avec de la tisane d’orge. Aujourd’hui, même si le nom est demeuré, l’orge n’entre pas nécessairement de manière courante dans sa fabrication.

 Propriétés curatives

Les produits céréaliers sont d’une grande importance dans notre alimentation. L’une des Recommandations alimentaires pour la santé des Canadiens de Santé Canada est de donner « la plus grande part aux céréales, pains et autres produits céréaliers ainsi qu’aux légumes et aux fruits ». Le Guide alimentaire canadien pour manger sainement tient compte de cette recommandation et insiste sur le choix de produits céréaliers à grains entiers ou enrichis. Les autorités américaines, de leur côté, recommandent qu’au moins la moitié des produits céréaliers consommés soient à grains entiers.
Ces recommandations sont basées sur les résultats de certaines études épidémiologiques qui démontrent que la consommation de grains entiers serait reliée à un risque moindre de certains cancers , de maladies cardiovasculaires et de diabète ainsi que d’obésité. Ces effets bénéfiques seraient reliés à la synergie entre les nombreux composés contenus dans les produits céréaliers à grains entiers, tels les fibres, les antioxydants, les vitamines et les minéraux. Comme la majorité de ces composés sont contenus dans le son et le germe, les céréales ont avantage à être consommées le moins raffinées possible.

 Principes actifs de l'orge

Composition. Un grain d’orge entier est constitué de 78 % à 83 % de glucides, dont 60 % à 64 % d’amidon et un peu de sucres simples comme le glucose ou le fructose (0,4 % à 2,9 %). Il contient de 8 % à 15 % de protéines, avec un contenu toutefois limité en lysine (un acide aminé essentiel), ce qui en fait une protéine incomplète. 
L’orge renferme de 2 % à 3 % de lipides, dont le tiers environ est situé dans le germe.

Antioxydants. Les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. On retrouve les antioxydants suivants dans l’orge :
  • Tocotriénols (vitamine E). L’orge contient toutes les variantes différentes de la vitamine E, pour un total d’environ 75 mg/kg. Parmi ces divers composés, la plus grande proportion (environ 80 %) est constituée de tocotriénols, des antioxydants qui pourraient être plus puissants que les tocophérols (une autre forme de vitamine E). Une vaste revue de littérature scientifique sur les effets des tocotriénols indique que plusieurs études chez l’humain lui ont attribué une capacité d’inhiber la prolifération de cellules cancéreuses, principalement celles du sein. Des études chez l’animal ont observé un effet neuroprotecteur même en très petite quantité, et cette molécule est vue comme prometteuse pour la protection des cellules cérébrales humaines. Enfin, des études chez l’humain et l’animal ont démontré un effet hypocholestérolémiant.
  • Composés phénoliques (flavanols). L’orge contient plusieurs composés phénoliques, un autre type d’antioxydants. On en retrouve également dans le malt provenant de l’orge, ainsi que dans le thé fait à partir de grains d’orge. Parmi ces divers composés, les flavanols (appartenant à la famille des flavonoïdes) seraient ceux qui se trouvent en plus grande proportion dans les grains d’orge, pouvant atteindre une quantité totale d’environ 255 µg/g selon la variété du grain. Une étude in vitro a observé des effets bénéfiques en exposant des cellules cancéreuses à un type de flavanol extrait du son d’orge, et les auteurs de l’étude voient en cette céréale un intérêt potentiel pour contribuer à la prévention du cancer.
Fibres alimentaires solubles
L’orge est riche en fibres solubles, dont la consommation peut contribuer à une normalisation des concentrations sanguines de cholestérol, de glucose et d’insuline. Ces fibres sont donc des composés intéressants dans le traitement nutritionnel des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2.

L’orge et les recommandations de la FDA américaines

Aux États-Unis, en 1997, la FDA (Food and Drug Administration) a permis d’afficher sur les étiquettes des produits alimentaires une allégation à l’effet que, en raison du contenu des fibres solubles d’avoine ou de psyllium en bêta-glucanes, leur consommation, dans le cadre d’une alimentation faible en gras saturés et en cholestérol, peut aider à diminuer le risque de maladie cardiovasculaire. En 2005, la FDA a ajouté l’orge à sa liste de sources éligibles de fibres solubles de type bêta-glucane.

Bêta-glucanes. Il existe plusieurs variétés de fibres solubles : celles que l’on retrouve principalement dans l’orge sont les bêta-glucanes. Une étude sur plusieurs variétés d’orge, dont la première coque extérieure avait été retirée, a rapporté une teneur en bêta-glucanes allant de 3,37 g à 6,23 g par 100 g de matière sèche18. Une étude conduite chez l’animal a attribué à ce composé des propriétés 

hypocholestérolémiantes : la consommation de bêta-glucanes d’orge a entraîné une diminution des concentrations sanguines de cholestérol total et de cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol) en comparaison avec un groupe témoin. D’autres études chez des personnes hypercholestérolémiques ayant consommé une diète enrichie d’un concentré de bêta-glucanes d’orge n’ont cependant pas démontré d’effet éloquent. Par contre, d’autres études chez des personnes en santé et des personnes souffrant d’hypercholestérolémie ont utilisé non pas des concentrés de bêta-glucanes, mais de l’orge comme tel (son d’orge, flocons d’orge, orge perlé). Ces études ont toutes rapporté une diminution des concentrations sanguines de cholestérol total et LDL -low density lipid-
  • Plusieurs recherches ont aussi attribué aux fibres de l’orge un effet bénéfique sur la tolérance au glucose chez des personnes en santé, des personnes avec un surplus de poids, ainsi que chez des diabétiques de type 2. Ces études ont en effet démontré que la consommation de différents produits à base d’orge (grains, farine, flocons) atténuait l’augmentation des concentrations sanguines de glucose et d’insuline après un repas. Étant donné que l’intolérance au glucose chez un individu peut ensuite évoluer vers le diabète de type 2, la consommation d’aliments qui favorisent une bonne tolérance au glucose peut donc être un atout précieux. Trois de ces études ont utilisé une variété d’orge particulièrement riche en fibres solubles, appelée Prowashonupana. Cette variété contient une plus grande proportion de fibres, ce qui en ferait un aliment aux propriétés plus prononcées que l’orge commune. Les grains d’orge Prowashonupana contiendraient de 15 g à 17,7 g de bêta-glucanes par 100 g.
Amidon résistant
Les produits céréaliers contiennent tous de l’amidon, un glucide complexe. Une fraction de cet amidon, pouvant se retrouver naturellement dans l’aliment ou encore résulter d’une exposition à la chaleur, peut résister à la digestion par les enzymes intestinaux humains et ne pas être absorbée par le petit intestin, de la même façon que les fibres alimentaires. Cette fraction porte le nom d’amidon résistant. Une étude a démontré que des grains d’orge entiers cuits contiennent environ 1 % d’amidon résistant naturellement présent, ainsi qu’environ 0,7 % d’amidon résistant formé à la suite d’une exposition à la chaleur. Certaines variétés d’orge, plus riches en amylose (un type d’amidon), pourraient en contenir deux fois plus. Des effets bénéfiques de l’amidon résistant ont été rapportés, tels qu’une fermentation par la flore intestinale amenant une diminution du taux d’ammoniaque dans les selles. Certains chercheurs adhèrent à l’idée que l’amidon résistant pourrait jouer un rôle dans la diminution du risque de cancer du côlon, mais d’autres soutiennent qu’étant donné les résultats contradictoires de différentes études, on n’en sait pas encore assez sur l’amidon résistant pour lui attribuer cette propriété particulière

source: passeportsanté.net

1 commentaire:

  1. depuis que je prends du pain d'orge , je me sens mieux et surtout mon côlon. je le recommande à tous!

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